Forêt silencieuse, aimable solitude, Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré ! Dans vos sombres détours, en rêvant égaré, J’éprouve un sentiment libre d’inquiétude !
Hier, en fin d'après-midi, à l'heure de la marée montante. La rivière, comme on dit ici, se réveille. Les eaux limoneuses se plissent, avancent inlassablement et envahissent rapidement les rives de l'estuaire.
La lumière ici, entre l’Estuaire et l’Océan, est unique. Les matins clairs, elle inonde les rives de l’estuaire et les roselières. Les soirs où le soleil tarde à nous quitter, elle incendie l’horizon, l’océan, les dunes et les forêts du littoral.