Les Chemins du Médoc: Blog photo sur le Médoc
Un blog photo sur le Médoc

Au fil du temps, des moments inattendus, improbables, des lieux sublimes, sur les chemins du Médoc

Au bout du sentier, la savane

Jean Le Gabier

Jeudi, 8 heures, le jour se lève. Les uns après les autres, les nuages grisés par la nuit se teintent de rose. C'est le signal pour vite finir sa tasse de café, la laisser sur la table et reprendre  le chemin qui traverse la forêt de pins. Au bout du sentier forestier, la lande est là, encore un peu sombre, sous un ciel copieusement éclairé par le soleil levant. Le froid engourdit les doigts et pourtant une fois de plus, la savane n'est pas loin.

Quelques minutes de plus, le soleil passe lentement au dessus des pins, la lumière devient de plus en plus blanche. Le voyage imaginaire se termine ... 

Le lac

Jean Le Gabier

En janvier, il y a des jours sans vent, sans bruit. Le lac est alors aussi blanc que le ciel du matin. Tout est sens dessus dessous. Les bouées des corps-morts perdent la tête, la mouette se regarde voler sur le miroir de l'eau. Avec un goutte d'imagination, les bateaux peuvent s'envoler. Près des berges, des poissons et des oiseaux se cachent dans les roseaux...

Et puis un pêcheur manoeuvre au large et le lac réapparaît en de lentes ondulations.

Les grues cendrées

Jean Le Gabier

Dans la forêt de pins les premiers rayons du soleil dissipent les brumes matinales. C'est l'heure où les grues cendrées qui passent l'hiver ici, quittent leur dortoir. Elles vont banqueter toute leur journée dans les champs tout proches. Et comme tous les jours en fin d'après-midi, juste avant que le soleil ne se couche, repues, elles reprennent ensemble le chemin de l'étang tout proche...

Hier soir

Jean Le Gabier

C'est pour des moments comme celui-ci que le soir j'aime prendre le chemin qui longe l'océan. Au pied des dunes, la lumière du soleil couchant métamorphose le paysage. Le temps se fige, l'imagination et la réalité se percutent.... On est au bord du monde. La sérénité s'empare de vous, de tout...Magnifique planète!

Il fallait regarder ailleurs

Jean Le Gabier

Beaucoup sont venus fêter Noël au bord de la mer. Les villas sont ouvertes pour quelques jours. Le temps de se retrouver et d'ouvrir les cadeaux. En fin d'après-midi, malgré le temps incertain, on prend la direction du front de mer. On discute, on rit et l'on attend patiemment que le soleil passe de l'autre côté. Mais ce soir là, il fallait regarder ailleurs, tourner le regard, côté sud, le long des dunes...Une lumière inhabituelle baignait la côte et la plage.

Un orage passe sur la presqu'île

Jean Le Gabier

Arrivé par le nord ouest de l'océan, le mauvais temps file en grondant au dessus de la forêt de pins et traverse la presqu'île. Tout au fond de l'horizon, des coups de tonnerre se succèdent. Sur la plage déserte, la lumière est métallique. Des lambeaux de nuages glissent sur la grève. Un peu plus tard, du côté de l'estuaire, au pied des rangs de vignes, pas encore bousculé par la tourmente le soleil du matin éclaire violemment les marais sur un ciel noir d'encre...

Dans les palus

Jean Le Gabier
lever de soleil

Un matin de Décembre. Le jour se lève. Une lumière d'or laque les mares. Au dessus de l'estuaire, des avions laissent derrière eux des portées interminables. Un héron cendré quitte son nid et donne le la. Les arbres et les haies qui bordent les près dessinent des Jiànzhis. En quittant l'horizon, le soleil illumine la peupleraie et les palus, encore figés par le blanc des premières gelées et fumants de brume...

Dans les marais

Jean Le Gabier

Comme souvent, dans les marais, l'aube est flamboyante. Le soleil monte lentement au dessus de la forêt, me laisse le temps de prendre des clichés. Un vol d'étourneaux passe au dessus du chenal. Ils ont passé la nuit dans la rosière et se dirigent maintenant vers les palus en bordure de l'estuaire. Toute la nuit, les tétragnathes ont banqueté et laissent sur place leur incroyable piège d'argent tout le long de la lisière.

Le temps avance, la lumière blanchit doucement. Dans quelques instants tout sera effacé...

Les deux chênes

Jean Le Gabier

Dans la forêt de pins qui longe l'océan, une parcelle déboisée. Au milieux des ajoncs et des genêts, deux jeunes chênes solitaires ont été épargnés. Je pense au bucheron qui est passé là, tout à côté de ces arbres et les a préservé. Sans cette clémence, ce matin de novembre, le paysage ne serait pas ce qu'il est et n'exciterait pas notre imagination. Sans doute ne me serais je pas arrêté...

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