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Ici on l'appelle la Riviere
Un fin d'après-midi de décembre, traversée de la Rivière entre Blaye et Lamarque.
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L'impression d'être sur le quai d'un Port
Sous le ciel plombé de Mars, la Lumière rasante du petit matin enlumine les Tamaris des Mattes. Rapidement la noirceur du ciel traverse l'Estuaire et se dilue sur l'autre Rive avec les Eaux de la Rivière avant de se déchirer en lambeaux de pluie. On aime venir ici, pour avoir cette impression d'être sur le quai d'un Port. D'autres, appuyés a la Digue, rêvent d'être accoudés au bastingage d'un bateau quittant le Rivage.
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L'autre Rive de l'Estuaire
Un après-midi de fin Avril. Le Vent d'est froisse les Eaux de la "Rivière". Une fois encore, Mirages de l'Estuaire, depuis les berges d'ici, l'imagination se libère....
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Le Soleil tarde de se lever
Sur l’autre rive de la « Rivière » , le soleil de ce début d’été tarde à se lever. Puis, surgissant de derrière les collines, il aveugle les carrelets de ce côté-ci. C'est du cinémascope. La bande son; le clapot régulier de l’eau qui vient mourir sur les bords de la digue et le ronronnement lointain et monotone de la drague. De temps en temps, le cri d'alerte d'une mouette. Le Chemin de bordure a été fauché. Des coups de vent soulèvent le parfum du fenouil fraichement coupé..
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Sur le Chemin qui mène au Port
Il est encore tôt sur le Chemin qui mène au Port. La Brume matinale couvre les Palus et les Vignobles qui surplombent l'Estuaire. Elle peine à se défaire des Chardons qui bordent le Chenal. Tout au bout , après l'Ecluse, il y a le Port et ses bateaux posés sur la Vase. Enfin, la "Rivière", et de l'autre côté, la Rive d'en face, elle aussi toute embrumée ...
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La page blanche de la Rivière
Sur la page blanche de la "Rivière" un bateau trace son Sillage et ses Vagues. Alors les unes après les autres, les vagues avancent, plissent régulièrement la surface de l'Estuaire jusqu'à la Rive et viennent mourir en chuintant sur l'estran. Pas très loin du bord, un Tadorne. Agacé par ce ballotage incessant de l'eau, le Canard quitte les lieux...Le bateau éloigné, c'est de nouveau, la page blanche qui attend que vienne se poser le Tadorne. Avant qu'un autre bateau n'arrive....
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Ici on l'appelle "La rivière"
Immobiles, les carrelets regardent passer la "rivière". Impassible, elle poursuit son chemin vers l'océan tout proche...
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La rivière, un matin d'été
Un matin d'été, dans les palus qui bordent l'estuaire, les éoliennes sont, silencieuses. Au bout du chemin la "rivière", cuivrée, étale. Des senteurs de fenouil planent dans l'air. C'est l'heure de la marée. Soudainement, les eaux accourent sur l'estran en chuintant.
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La rivière file vers l'océan
Quelque fois sur la presqu'île on ne sait quel temps il fait. Entre nuages et ciel bleu, la rivière, tranquille, suit sa route vers l'océan.
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Sur les rives de la rivière
Un ciel noir chargé de pluie passe au dessus de la presqu'île. Sous un rai de lumière la rivière se paillette d'argent.
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Les bords de la rivière
Une fin d'après midi de janvier. Au delà des vignes et des forêts, du côté de l'océan, le soleil se couche. La lumière du soir dessine le paysage à la sanguine. Au détour du chemin qui longe la rivière, l'écluse de l'Estey. Tirées par le descendant, les eaux dorées du chenal d'Un font danser les reflets des arbres qui le bordent...
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La rivière nonchalante
Sous un ciel gris, la "rivière" nonchalante, passe devant les carrelets. Une voile enfin libérée de ses amarres, glisse sur les eaux limoneuses. A marée basse, l'eau se retire sur un estran sans fin...
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La "Rivière" comme on l'appelle ici
Au dessus de l'estuaire, le ciel est gris de pluie. Chargée d'eaux limoneuses, la "rivière" comme on l'appelle ici, glisse lourdement sur les rives sépias. Les esteys n'en peuvent plus de gonfler avec la marée..
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Ici, on dit; "je vais à la rivière"
Un matin d'automne, le fleuve paisible ondule vers l'océan, s'étale comme s'il voulait s'accrocher à la rive. Les bleus, les blancs et les gris du ciel se mêlent, donnant à l'eau limoneuse une couleur métallique. L'estran brillant sous la lumière matinale ressemble à un nappage au caramel. Sur les pavés de "l'estey", une barque arrimée, rêve de liberté ... Ici, on dit; " je vais voir la rivière ".
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La rivière passe
Loin du fracas, entre ses deux rives, la rivière passe. Sans mots dire...