Journal
Comme si de rien n'était
Un soir de juillet, le soleil est passé derrière l'océan. De l'autre côté, il a fait un tour, pour revenir sur l'estuaire, comme si de rien n'était. Les filets des carrelets dansent dans le vent. Sur le ponton, les mouettes attendent patiemment que la marée découvrent l'estran. Derrière la digue deux passereaux se réveillent, encore engourdis de la nuit. Un moment, où la tête se vide. Et la terre qui tourne, tourne, petit homme...
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Comme si de rien n'était
Vendredi, 7 heures 22. Au bout du chemin qui traverse les marais, la terre a fini son tour, en commence un nouveau. Les voitures filent sur la route, des volets sont encore fermés, comme si de rien n'était. Une envie d'arrêter le temps.