La vague avance, bondit, s'élance, frappe, claque, s'esclaffe, se pulvérise en une pluie d'étoiles.
Au bord de l'océan
Jean Le Gabier
Le temps est plus clément
En attendant de reprendre les chemins
Jean Le Gabier
Durant ces trois dernières semaines, je n'ai pas pris mes chemins. Ne sachant quoi dire, ne voulant pas ajouter de mots inutiles et stériles. Comme pour ne pas déranger, ne pas se donner le droit d'être intrusif. Laisser passer le temps, laisser la vie reprendre.....
Avant que l'orage n'arrive
Jean Le Gabier
Avant que l'orage n'arrive, des rouges amarante, des rouges cerise, des rouges grenat, s'accumulent, se mélangent, se déversent avec des rouges caramel et autres rouges turc sur les bords de l'océan. Pas un souffle de vent. Au large, des coups de tonnerre, quelques éclairs. Le regard, se perd dans la flamboyance de l'horizon, subjugué....
Des rêves de voyages
Jean Le Gabier
Au moment de l'étal, l'estuaire accroche les bleus du ciel et ses nuages. En aval, comme un mirage une voile suit son cap. Et puis, sans crier garde, les eaux se plissent, accourent sur les bords de l'estran en chuintant. La "rivière" raconte alors ses rêves de voyages..
Premier jour de l'été
Jean Le Gabier
Un petite brise chargée d'iode fait danser les oyats. Un couple venu de loin, a pris les chemin qui traverses les dunes. "C'est beau. Nous nous sommes arrêtés pour voir. Il ne fallait pas manquer çà avant de repartir, vous avez de la chance d'habiter ici..." Oui c'est sûr...
L'autre rive
Jean Le Gabier
Par temps clair, d'ici l'on voit l'autre rive, le "pays" d'en face. Nonchalante, la rivière glisse vers l'océan sans un bruit, amenant avec elle les couleurs du ciel. Le regard attrape des rêves de lointain ...
Des circonstances incontrôlables
Jean Le Gabier
Sur les bords de la presqu'île, il y a longtemps que nous n'avions pas eu de fin de jour aussi flamboyante. Les mystères d'une alchimie climatique et de circonstances incontrôlables.
Ce soir de mai, des éclats d'océan, brillants et métalliques sont resté sur la grève. Les bleus de la nuit ont tout effacé...
Des jours médoquins
Jean Le Gabier
Des matins brumeux et frileux, pour attendre le jour se lever