Les Chemins du Médoc: Blog photo sur le Médoc
Un blog photo sur le Médoc

Au fil du temps, des moments inattendus, improbables, des lieux sublimes, sur les chemins du Médoc

La mer, l'estuaire, le lac, le ciel

Jean Le Gabier

Souvent, l'océan ressemble à l'estuaire. L'estuaire lui, imite le lac. A moins que ce ne soit le ciel qui prenne la place de la mer. Les nuages filent alors comme des méduses. Les paysages ne sont pas avares de surprises. Leur imagination est sans fin pour nous épater. Il suffit de se poser...

Des matins comme des soirs

Jean Le Gabier

Il y a aussi des matins qui ressemblent aux soirs...Et c'était le cas ce matin. De bonne heure...Quel pays!!!!

Rêver du grand large

Jean Le Gabier

Sous un ciel épais, au bout du peyrat, l'estuaire coule placide vers l'océan. A moitié caché par les brumes matinales, sans horizon, il parait plus grand. Amarrés à la rive, les carrelets, rêvent du grand large et de retours de voyages.

Une rencontre inattendue

Jean Le Gabier

Dans les marais, où l'eau commence a se faire rare, un jeune chevreuil s'est attardé dans les hautes herbes qui bordent la mare de la tonne. Sans doute est il resté là par gourmandise. Peut être est il venu tenir compagnie aux aigrettes. Où tout simplement est il venu apprendre à voler avec la cigogne. 

Pas très loin, derrière la forêt, une rencontre inattendue... Au sommet d'un arbre mort, un guêpier d'Europe guette. Abeilles, frelons et autres guêpes n'ont plus qu'a prendre garde....

L'or a coulé à flot

Jean Le Gabier

L'or a coulé à flot, comment résister. Heureux le pêcheur rencontré ce soir là. La pêche n'a pas été bonne mais cela valait la peine d'être là. Et puis la nuit, bleue, est définitivement tombée. Le pêcheur est alors rentré...

Voyage d'un Instant

Jean Le Gabier

Un jour chaud de fin Mai. Je marche sur la plage qui, loin de tout,  n'en finit pas de s'étirer. Le long de la ligne de coquillages laissée par la dernière marée, je marche longtemps, avec cette impression étrange de ne pas avancer.

Je suis dans un de ces déserts africains qui finissent dans l'océan.
J'aime ces voyages d'un instant qui vous chamboulent la tête...

La page blanche de la Rivière

Jean Le Gabier

Sur la page blanche de la "Rivière" un bateau trace son Sillage et ses Vagues. Alors les unes après les autres, les vagues avancent, plissent régulièrement la surface de l'Estuaire jusqu'à la Rive et viennent mourir en chuintant sur l'estran. Pas très loin du bord, un Tadorne.  Agacé par ce ballotage incessant de l'eau, le Canard quitte les lieux...Le bateau éloigné, c'est de nouveau, la page blanche qui attend que vienne se poser le Tadorne. Avant qu'un autre bateau n'arrive....

Passer derrière l'Ecran 2

Jean Le Gabier

D'autres Matins, il faut regarder par la fenêtre de la cuisine, se demander si la Lumière sera belle. Une incandescence encore timide pointe, alors il faut vite prendre le Chemin qui mène vers elle. Arrivé tout au bout, c'est la récompense. La Luminosité s'est répandue partout, jusque dans les hautes herbes.C'est à cet instant là, que l'on passe une fois encore derrière l'écran..

Passer l'Ecran

Passar darrèir la hinèstra

Jean Le Gabier
vache, éolienne, palus

Ces chemins-là vont tout droit. Ils n’en finissent pas de traverser les grands prés bordés de haies de Prunelliers, de Tamaris et de Ronces. Loin de tout, loin du bruit des Villages, ils mènent doucement dans un vieux film « western ». Magie de ces Paysages Médoquins, il ne faut pas beaucoup d’imagination pour passer derrière l’écran.

Intriguée, une Bergeronette vient à ma rencontre.
Plus loin, aussi curieuses qu’accueillantes, des Blondes d’Aquitaine, les résidentes de ce lieu, sont venues à ma rencontre.
Silencieuses et immobiles, les Eoliennes attendent patiemment le vent. 
A la fin de la séance, je suis allé voir les Tradinaires afin qu'ils fassent cabrioler les Mots en Occitan sur leur grand tableau noir. Merci à eux.

Après l'averse, le Phare.

Jean Le Gabier

Ce début Mai, le temps est Gris, pluvieux. Le Vent de Nord-Ouest souffle fort. Les Vagues font la course vers la Plage où il n'y a pas âme qui vive. Elles s'enroulent, se déroulent et s'étirent sans fin. Les Nuages filent vers l'Estuaire. Une Averse s'abat sur la Forêt de grands Pins qui longe la Dune. L'ondée passée, le Ciel s'éclaircit. Alors au milieu des Vagues, Cordouan se montre...

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