Nous sommes début Avril, le Soleil apparait tout juste de l'autre côté de l'Estuaire. Les Rives de ce côté-ci sont désertes. Pas un Tadorne, même pas un Bécasseau sur le Vasard marbré de Lumière. Aveuglés, les Carrelets s'étirent sur leurs grands pieux.Toujours fidèle à la Rivière, le Phare de Richard rêve encore des Bals d'hier et à tous ces danseurs qui venaient lui tenir compagnie. Dans quelques minutes le Jour sera définitivement là, il reprendra son rêve la nuit prochaine...Quand à moi, je vais reprendre le chemin des Palus pour rentrer.