Sur l’autre rive de la « Rivière » , le soleil de ce début d’été tarde à se lever. Puis, surgissant de derrière les collines, il aveugle les carrelets de ce côté-ci. C'est du cinémascope. La bande son; le clapot régulier de l’eau qui vient mourir sur les bords de la digue et le ronronnement lointain et monotone de la drague. De temps en temps, le cri d'alerte d'une mouette. Le Chemin de bordure a été fauché. Des coups de vent soulèvent le parfum du fenouil fraichement coupé..