Jeudi, 8 heures, le jour se lève. Les uns après les autres, les nuages grisés par la nuit se teintent de rose. C'est le signal pour vite finir sa tasse de café, la laisser sur la table et reprendre le chemin qui traverse la forêt de pins. Au bout du sentier forestier, la lande est là, encore un peu sombre, sous un ciel copieusement éclairé par le soleil levant. Le froid engourdit les doigts et pourtant une fois de plus, la savane n'est pas loin.