Un soir de juillet, le soleil est passé derrière l'océan. De l'autre côté, il a fait un tour, pour revenir sur l'estuaire, comme si de rien n'était. Les filets des carrelets dansent dans le vent. Sur le ponton, les mouettes attendent patiemment que la marée découvrent l'estran. Derrière la digue deux passereaux se réveillent, encore engourdis de la nuit. Un moment, où la tête se vide. Et la terre qui tourne, tourne, petit homme...